Pourquoi un référentiel relatif aux troubles cognitifs ?

Parce que :

  • la plainte cognitive est fréquente (avant, durant et à distance du traitement) (17 à 75 % des patients traités) (Janelsins, 2011 ; 2014) et que les troubles peuvent être invalidants
  • le cancer est/devient une maladie chronique avec l’amélioration diagnostique et pronostique (prévalence des personnes ayant eu un cancer en France : 3 Millions INCa 2017)
  • les troubles, même s’ils sont légers, ont un impact négatif sur la qualité de vie (Selamat, 2014; Von Ah, 2013)
  • les études actuellement disponibles sont difficiles à comparer du fait d’aspects méthodologiques notamment
  • les troubles cognitifs restent globalement sous diagnostiqués (hétérogénéité des mécanismes et des présentations cliniques, hétérogénéité des conséquences fonctionnelles, peu de réponse structurée à l’heure actuelle que ce soit pour l’évaluation comme pour la prise en charge)

Objectifs de ce référentiel :

  • Sensibiliser à cette problématique :
    • pour mieux spécifier la plainte cognitive
    • pour proposer une prise en charge adaptée et individualisée

Le groupe de travail a fait le choix de se focaliser sur les troubles cognitifs hors tumeurs du système nerveux central, pour mettre l’accent sur ces effets secondaires systémiques du cancer et de ses traitements.