Quelques données épidémiologiques : 

 

Cancer :

  • augmentation de près de 110% du nombre de nouveaux cas de cancer en France Métropolitaine entre 1980 et 2012 (accroissement de la population, vieillissement, meilleure détection, augmentation du risque),
  • diminution de la mortalité (risque de décéder d’un cancer)

Diabète : 

  • Augmentation de la prévalence : 4,4% en 2010 à 4,7% en 2013 (diabète traité pharmacologiquement)
    • plus élevée chez l’homme (5,2%/4,1%)
    • augmente avec l’âge (16,5% entre 75-79 ans) et diminue ensuite,
    • variable selon le niveau socio-économique

Diabète et cancer : 

  • surmortalité des patients diabétiques par tumeurs malignes : 21% pour les hommes; 26% pour les femmes,
  • augmentation du risque relatif de certains types de cancer chez le patient diabétique (foie, pancréas, sein, endomètre) selon des méta-analyses
  • certains traitements anticancéreux sont diabétogènes.

 

Pas de recommandations françaises sur la spécificité de la prise en charge du diabète en cancérologie ALORS QUE : 

  • Les co-morbidités accompagnant le diabète (insuffisance rénale, neuropathie, atteinte cardiovasculaire…) peuvent conduire à un traitement sous-optimal avec possible réduction des taux de rémission et/ou de guérison.

ET INVERSEMENT

  • La présence d’un cancer peut inciter les médecins et les patients à être moins rigoureux dans le contrôle de la glycémie et des autres facteurs de risque, ce qui à son tour pourrait influencer la morbi-mortalité liée au diabète

 

=> Coordination indispensable de tous les acteurs de soins pour un traitement efficace oncologique du diabète