Dans le cadre du Plan Cancer, la mesure 42 prévoit le développement des soins de support et insiste notamment sur le développement de la prise en charge de la douleur et de la psycho-oncologie.
« Accroître la possibilité de recours pour le patient à des consultations psycho-oncologiques de soutien »
La psycho-oncologie a pour objet la prise en compte des dimensions psychologiques, psychiatriques, comportementales, familiales et sociales en relation à un cancer. C’est une composante de la multidisciplinarité du soin en cancérologie. Son développement, relativement récent, répond essentiellement à la nécessité de prévenir et traiter les répercussions négatives de la maladie cancéreuse sur le psychisme du patient et de son entourage, mais aussi d’aider le patient à rester lui-même et à garder sa liberté de décision, en proposant un accompagnement adapté aux besoins de la personne malade et de ses proches. Elle intervient auprès du patient mais aussi de sa famille. Elle tient compte des effets neuro-psychologiques de la maladie et/ou des traitements, mais aussi des conséquences sur les modes de vie, de penser, les relations aux autres…
La psycho-oncologie est exercée par des psychiatres et des psychologues auprès des personnes atteintes de cancer, pendant le traitement et après (s’intéressant à la réinsertion, au devenir, aux séquelles éventuelles). Elle peut aussi aider à prendre en charge des comportements à risque, ou à accompagner des démarches de prévention comme en oncogénétique.